Breath of Love

Breath of Love

De la lumière à la lumière

Nous marchons pour aller de la lumière à la lumière. En aucun endroit tu ne peux quitter la lumière. Ce n'est pas parce que tu souffres que la lumière n'est pas, c'est parce que la lumière est là et que tu ne la bois pas d'un seul trait.

 

bBien sûr il y du mépris, un mépris de la part de ceux qui s'appuient sur leur corps tout entier et le font suer pour construire des tours de carton, du mépris de la part de ceux qui ont pris refuge dans de saintes écritures en enfermant la vérité de la lumière sous des tâches d'encre. il y a un aveuglement mais être aveugle cela ne veut pas dire être privé de lumière. La peau toute entière est un organe pour la clarté comme la fleur qui se tourne vers le soleil au matin.

 

De la lumière à la prison d'une parole et d'un texte, c'est peu à faire. Il suffit d'avoir peur de la vie encore et toujours. il suffit de voir le monde comme un endroit malsain privé de l'amour de celui qu'on défend et dont la quête nous anime. Si l'amour existe il est là en toute chose ou il n'est pas.

 

La plupart du temps notre désir d'amour et de libération est fade, médiocre, mal enraciné. Nous  nous sommes contentés de lire, d'étudier mais nous n'avons pas faner dans le silence toute notre volonté et avec elle nos manèges enchantés et diaboliques.

 

Toute la vie personnelle est lumière. Cette lumière est immédiate et pleine. Mais tu préfères croire que la lumière est conditionné à la lecture de tel ou tel verset ou sûtra. Tous les maitres se sont écartés des textes au moment de leur réalisation. Le texte c'est pour le souvenir que le fonctionnement ordinaire n'est pas optimal pour aimer ce qui est. Une fois que le souvenir est profond, la carte postale tu peux la retourner au fond du tiroir.

 

Pouvons-nous imaginer à quel point  aucun refuge n'est possible ? Pourquoi veux tu te cacher de la lumière qui te fais naître ? Comment peux-tu penser que tu peux écarter les choses qui te déplaisent selon tes croyances ? Vanité encore et encore.

Paradoxalement il n'y a rien à louer ni personne, ni dieu ni être. Car l'être ne doute pas de lui-même et que le doute n'est qu'une formation de la pensée, de certains mots à certains moments. Parfois il faut faire peur à l 'enfant pour qu'il retourne dans les bras de son père, parfois il faut l'encourager.

 

Tant que nous voulons savoir, tant que nous voulons ignorer, tant que nous voulons quelque chose de particulier et propre à nous-mêmes notre esprit est malade de son imaginaire et de sa production incessante d'images, et nos reins deviennent faibles et notre dos se voute et notre coeur cogne serré dans notre poitrine sous les côtes.

 

Une fois que nous avons trouvé le réconfort dans une citation, nous sommes figés comme pétrifiés dans l'assurance d'avoir trouvé quelque chose. Nous nous consolidons dans la justification de nous-mêmes et le courant de la rivière se retrouve dans le bac à glaçon du frigidaire en petits morceaux carrés.

 

Certains me demandent et toi ? Et toi ceci et toi cela. Qu'est-ce que cela peut faire, ce que je suis c'est devant vos yeux, la vie est assez clémente pour me donner du temps et ce temps je vous l'offre sans m'occuper de moi, tout simplement. Si ces choses naissent et naissent de cette manière c'est que des préoccupations ne sont plus et que le silence envoie des colombes par certaines mains. Je ne suis qu'un être ordinaire qui paie ses factures et marche sur le sol. Un être dans le monde qu'il est et qui n'a rien dire sur lui de définitif, car le monde est une expérience de mon esprit personnel. En somme je ne me cherche en rien. Ce que je suis n'a besoin de second, ce qui est, est. Et que dans cet univers mental il y a toujours besoin de quelque chose pour se faire croire que la différence est salutaire.

 

Quand la lumière passe au travers toi sans être freiner, tu vois clairement que les "tu dois", ne sont que de petits conseils maladroits donnés à l'enfant espérant qu'il ne se fasse pas trop mal sur le chemin de la vie.

 

Alors ? Alors tu es fatigué et ton esprit vagabonde dans ses routes infinis et la fatigue augmente et parfois tu es surprise que tout cela, ce grand cirque de croyance te mène au même endroit que ceux que tu regardais dormir. Quand le calme est là, les actes se font voir d'eux-mêmes. Aucun choix n'est possible ni à faire, l'évidence apparait ou ta volonté, c'est à dire tes routines, tes habitudes, ton désir.

 

Le désir de la lumière à petite dose pourrait-on dire. Quelques gouttes suffisent pour donner la vie durant un siècle. C'est par le trou de la serrure que tu vois l'image du paradis. Il n'est pas demandé d'étudier ni de croire mais d'agir, et d'agir comme le papillon vole dans les airs du ciel bleu. On peut servir un dieu et se perdre au fond d'un temple et se perdre assis en méditation. Si la vie ordinaire nous terrasse, la vie facile et habituelle de la vie, si cela est source d'erreur et de colères, comment penser une seul seconde que l'infinie de la vie ne demandera pas plus de solidité de coeur ?

 

En somme, sois prudent. Reposes-toi. Repose le fardeau. Le fardeau de tout besoin d'autre chose. Entendrais tu les anges eux-mêmes tu devras passer par ici. Par la vie qui est la tienne et celle de chacun. Par la vie ou le sang coule sur la terre et arrose les racines du vide vivant.  Ce ne sont pas les actes qui font le plus de mal, mais les paroles qui ont conduit aux actes. Paroles qui justifiaient toutes celui qui les prononçaient.  

 

Sois prudent mon amour. Sois doux de cet amour.

 

 

Belle journée à toi ange d'aujourd'hui

Avec John Sammut

 

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14/09/2015
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